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Ce que j'ai retenu du livre Disruption,de Stéphane Mallard

Dernière mise à jour : 25 avr. 2021



Avant de commencer ce livre, je n'avais pas d'intérêt ni de croyances particulières sur le sujet de l'Intelligence Artificielle. Mais ce bouquin, a réussi à me convaincre en moins de 6 h de la force et de la rapidité des changements qui nous attendent dans les prochaines années avec l'IA. Et surtout des impacts profonds que ça aura dans nos vies, sur l'éducation de nos enfants, notre façon d'aborder le travail ou même plus globalement le système de sociétés dans lesquels nous vivrons.


Depuis je conseille quasi à toutes les personnes que je croise de lire ce livre. Tout simplement car pour moi il est plein de bon sens et porteur d'excellentes nouvelles.




Pour vous donner encore plus envie de le lire, j'ai résumé les 8 trucs sympas que j'ai retenu


Je l’ai fait en mode hyper positif car même si les changements annoncés dans ce livre peuvent faire peur, ce livre est pour moi une cascade de bonnes nouvelles ! Et je pense que plutôt que d’avoir peur de ce nouveau monde annoncé par l'IA, on a tout intérêt à accélérer sa mise en place. Car pour moi on a bien plus à y gagner qu'à y perdre.


1/ On va gagner du temps avec des choses simples

Les technologies sorties ces dernières années nous ont déjà bien souvent simplifiées la vie. Elles ont également contribué à créer une génération habituée à fournir le moins d'efforts possibles et surtout avec une réelle aversion à la perte de temps. On ne tolère plus d'attendre.


Et on a raison.

Car le temps est ce qu'on a de plus précieux.


Et ça tombe bien, car le but de la disruption est bien de simplifier les choses. De rendre des outils, process, démarches compliquées les plus fluides possibles. Tellement fluide qu'on aura pas besoin de faire d'effort pour les réaliser. Tellement fluide que l'intuition suffira, il n'y aura aucun effort supplémentaire à faire pour par exemple utiliser un service ou un outil.


2/ L'empathie sera au coeur de nos relations

Le web et les bases de données permettent depuis quelques années déjà de partager la connaissance entre êtres humain (Wikipédia !). C'est désormais entre l'humain et la machine que se fait le transfert de connaissance, notamment via le machine learning. Machine learning auquel vous contribuez par exemple quand vous aidez Google à reconnaître une voiture.


Celà veut dire que d'ici quelques années, tous les métiers basés sur la connaissance (avocat, médecine...) sont voués à muter fortement. CF les cabines médicales autonomes qu'on voit dans pas mal de films de science fiction.


Celà veut aussi dire que l'intelligence ne sera plus un facteur différenciant entre les êtres humains puisqu'elle va être remplacée par un algorithme mondiale accessible à tous.


Restera donc un seul truc spécifique à l'humain : l'empathie Cette fameuse intelligence émotionnelle ou soft skills qui permet de générer de la confiance et souvent une expérience relationelle unique qui amène réellement de la valeur aux autres.

La fameuse relation humaine qui reprendra tout son sens.



3/ La transparence, l'honnêteté et la confiance seront nos valeurs de base

Personne n'aime le marketing ou communication corporate qui tente de nous vendre des qualités auxquelles plus personne ne croit. Les gens savent désormais faire différence entre le discours et la réalité. Ils savent que quand une entreprise a besoin de communiquer, ca parait pas logique, ca masque un problème, ca sonne faux. C'est même désormais contre productif car les gens ne font plus confiance aux marques qui communiquent car elles savent que c'est pour les manipuler.


Nous sommes désormais passé à une ère de recommandation.

Pour l'instant entre humains, Mais bientôt grâce à l'IA ce sont nos assistants personnels qui nous recommanderont ce qui est le mieux pour nous (Ok Google tu peux...). Et nous leurs ferons confiance car eux ne seront pas bernés par les discours ou la com. Ils compareront des avis, des datas, des faits et les feront matcher avec notre profil qu'ils connaîtront par coeur. Le tout avec eun seul objectif : nous amener la meilleure solution pour nous.

Car ce sera leur façon à eux de gagner notre confiance et donc de les laisser entrer dans nos vies


Et ce sont donc nos assistants personnels que les marques devront désormais convaincre.

Un peu comme c'est déjà le cas quand elles cherchent à convaincre Google de la pertinence d'un site. Et comme assistants personnels ne seront pas manipulables par le marketing, les marques n'auront plus qu'une seule possibilité pour les convaincre : l'honnêteté et la transparence brute.

C'est comme ça qu'elles pourront gagner la confiance des IA sur la durée, et donc leur recommandation de leurs services.


4/ On utilisera pleins de nouveaux services passionnants et utiles

Vu l'ampleur des changements qu'on s'apprête à vivre sous l'impulsion de l'intelligence artificielle, il ne s'agira plus pour les entreprises d'innover. Mais réellement de disrupter.


Repartir de l'ancien en améliorant pour faire du nouveau ne suffira pas.

Il faudra que les entreprises prennent réellement conscience que l'ampleur des changements qui s'annoncent peuvent carrément faire disparaître leur proposition de valeur actuelle.


Et ça, les entreprises établies ont encore du mal à l'imaginer. La majorité d'entres elles pensent que leur domaine continuera à exister, juste avec des moyens différents. Alors qu'il faut partir du principe que demain leur service n'existera plus.


C'est ça la disruption. Etre prêt à saborder son modèle actuel pour se réinventer totalement. Sans consensus et potentiellement avec un retour sur investissement à très moyen terme.


En tout cas, ce qui est sûr c'est que pour continuer à exister dans cette révolution de l'intelligence artificielle, les entreprises devront réinventer pleins de nouveaux services.


Et ça ce sera très cool aussi pour ceux qui vont pouvoir les utiliser.


5/On sera chouchouté par les marques

De nombreuses marques se disent actuellement client centric. Néanmoins tout ce qu'elles font pour connaître leur client c'est étudier des tableaux de bords et des profils.


La bonne nouvelle c'est que le disrupteur, lui, est réellement obsédé par le client. Il s'est que c'est justement en s'adressant à la partie des clients pas totalement satisfaits d'une marque qu'il peut faire émerger des nouveaux services. Il n'est pas occupé à observer ses concurrents mais se concentre avant tout sur la valeur qu'il apporte à ses clients. Il cherche a être aimé par ses clients. Puis seulement après, il cherche un modèle économique. Le CA n'étant que la conséquence de la valeur amenée à un client.


Et ça c'est une très bonne nouvelle pour nous les clients.


6/On sera tous des patrons

Sur la couverture de son livre, Stéphane Mallard annonce pur et simplement la fin du salariat. Il explique que certaines études estiment que l'IA va dans les prochaines décennies contribuer à la disparition de jusqu'à 47% des emplois salariés.

Et Elon Musk va même plus loin en invectivant les dirigeants des grands pays à rapidement remettre sur la table le principe du revenu minimum universel qui pourraient être la nouvelle base d'une société où le travail ne pourrait plus être la norme.


Le chemin sera encore un peu long pour en arriver là. Mais la première étape de la fin du salariat est par contre elle déjà bien engagée.


L'auteur explique que la salariat est né au départ d'un deal entre des gens qui étaient prêts à vendre leurs compétences moins chères à une entreprise en échange d'une sécurité sur le volume de compétence que l'entreprise leur achète.

En gros un deal du genre : je veux bien gagner moins et travailler sur des choses ou avec des gens qui ne me conviennent pas toujours, en échange de sécurité.


Sauf que cette sécurité, les plateformes qui mettent en relation les travailleurs indépendants et entrepreneurs sont sur le point réussir à la fournir aussi aux travailleurs indépendants en leur donnant de plus en plus efficacement accès à des donneurs d'ordre.


En même temps les statuts des indépendants sont moins contraignants et le travail à distance se développe. Tout celà créé un cercle est vertueux en faveurs des travailleurs indépendants


Un bon salarié à désormais tout intérêt à devenir indépendant. A devenir sa marque professionnelle ou le CEO de lui même. Il gagnera plus et effectuera plus de missions sur des choses qu'il aime. Tout en étant libre de son organisation.


Stéphane Mallard va même plus loin en disant que bientôt le salariat sera synonyme d'incompétence. Et que tous les bons seront des indépendants.


7/On aura plus de chefs


L'auteur donne un second élément qui montre que nous allons tous vers une posture d'entrepreneur.


Pour lui, les années à venir signeront la fin des managers. Car ces niveaux hiérarchiques contribuent à prendre des décisions sur des infos incomplètes et parfois biaisés. Ils ralentissent en plus l'exécution des décisions par des circuits de validation complexes (on a dit simplifier !). Pour Stéphane Mallard, si une entreprise a besoin de managers c'est qu'elle a tout simplement pasrecruté les bon salariés.


Selon lui, une entreprise a en fait juste besoin d'un leader avec une vision bien claire.

Pour lui, le seul job du leader est de voir le monde autrement, d'avoir une vision. C'est lui qui doit disrupter. Pas un service innovation ou un cabinet de conseil externe composé de consultants pleins d'aversions au risque (sans quoi ils seraient eux même entrepreneurs) .


Et le job du leader est de transmettre cette vision à des salariés-entrepreneurs qui la mettront en oeuvre comme si c'était leur entreprise. Tout simplement car ils adhéreront à cette vision simple et limpide.


Celà peut faire peur car la responsabilité de l'exécution sera sur les salariés.


Mais c'est une sacré bonne nouvelle pour l'intérêt des futurs jobs de nos enfants.


8/Nos enfants auront du boulot

L'effort de disruption nécessaire pour créer les futurs services à valeur ajoutée de l'ère de l'IA ne se fera pas avec les cadres qui respectent tranquillement les process, véritables catalyseurs d'une culture de la peur du changement. La disruption ne se fera pas non plus via des réunions "innovation" à grands renforts de post its sur des paperboard.


La disruption se fera par des gens qui savent voir autrement, des gens qui contournent les règles, des gens qui ne sont pas pré-formatés.


Le manque d'expérience va devenir un atout.

La désobéissance sera une condition pour innover.


Et les entreprises vont du coup ouvrir grands leurs protes aux jeunes qui cumulent naturellement ces qualités.

Enfin, voici quelques punchlines du livre que je ne savais pas où classer

Si votre projet consiste à mettre un singe sur une chaise haute pour qu'il déclame du Shakespeare, ne commencez pas par construire la chaise haute, commencez par solutionner le problème le plus dur, apprendre au singe à parler !
Le concurrent principal de Netflix n'est pas la TV ou Youtube, c'est le sommeil.
Pour voir le monde autrement et le simplifier, le LSD est utilisé par quasi tous les disrupteurs de la Silicon Valley (ou la méditation mais c'est moins punchline)
Il faut investir dans des projets comme un capital risqueur en sachant dès le départ que la majorité vont se planter
La disruption doit susciter dans un premier temps du rejet, voir de la peur. C'est un bon indicateur pour mesurer si ce que vous faites compte vraiment.
il devient acceptable d'être paresseux car la créativité requiert l'alternance de travail et non travail.C'est l'alternance entre distraction et travail qui fait émerger de nouvelles idées
Désobeissez !







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