A force de m'intéresser à d'autres histoires d'entrepreneurs via mon podcast, je me rends compte que ca fait quelque temps que je ne vous ai pas partagé d'expérience de ma propre aventure entrepreneuriale avec ocyto.live. Et l'expérience que je vis actuellement n'est pas super plaisante. Mais je pense qu'elle est suffisamment répandue dans le petit monde des startup pour prendre le temps d'en parler. Cette expérience dont je vous parle c'est la traversée du désert.
Un premier désert pas encore trop grand ni trop sec comme le Sahara ou le désert de Gobi, mais un premier petit désert façon Chiuahaha (qui existe vraiment d'ailleurs) où il ne se passe pas grand-chose. Et après toutes les phases précédentes (annonce de l'idée, mise en ligne d'un pok, campagne de financement participatif, incubation au Sémia, lancement d'une béta) durant lesquelles l'engouement était à chaque fois au rendez-vous, bah ça fait un peu bizarre.
En gros je suis en plein dans le fameux "elle est super ton idée" (même parfois "géniale ton idée" ou "j'aurai voulu l'avoir") mais maintenant que le service existe, bah les gens ne l'utilise pas. Ou dit en mode positif : trop peu.
Et coup, on fait quoi dans ces cas là ? Bah on sort le mot magique.
Résilience...
La résilience, c'est cette qualité numéro 1 que tout le monde dit qu'un entrepreneur doit avoir. Cette fameuse capacité à surmonter les difficultés, ne pas abandonner, rebondir, trouver des solutions.
Et pour essayer de trouver des solutions bah y a pas de magie. Pas besoin d'attendre qu'un petit génie sorte d'une lampe et claque des doigts. Il faut se bouger.
Pour ma part j'essaye de me bouger sur 3 points
1/ Creuser (pas le sable hein !)
Le premier point c'est que j'essaye de comprendre ce qui fait que des gens qui disent que ton idée est géniale (et qui en + pour certains ont des sous sur leur compte ocyto), n'utilisent pas le service.
Et pour essayer de comprendre, bah on fait de la DUR (d'où l'expression être dans le dur ?) ou plus compréhensiblement, de la Discovery User Research. Pour ceux que le sujet intéresse, je vous conseille l'article de David, mon super accompagnateur du Sémia, passionné du sujet.
Si vous avez envie d'apporter votre petite pierre, vous pouvez cliquer sur le lien ci-après et me dire de manière 100% anonyme (et donc honnête) pourquoi vous n'utilisez / n'utiliseriez pas ocyto : dire ce qui cloche en 30 sec. Merci d'avance, bisous !
2/ Tester
Le second truc qu'on fait actuellement chez ocyto, c'est qu'on teste plein de choses.
Vu de l'extérieur c'est peut-être pas super lisible mais on fera le tri après. Pour le moment mon objectif est de prendre un maximum d'idées qu'on a dans notre stock et de les tester. Avec le secret espoir de trouver la formule un peu magique, la fonctionnalité qui fait whaou, le discours qui fait mouche, ou le canal qui cartonne.
...et pragmatisme
3/ Assurer
J'ai mis pragmatisme pour introduire mon 3ème et dernier point, tout simplement parce que tout celà, ça prend du temps. Et que dans une entreprise, le temps c'est aussi de l'argent. Même si pour le moment mes faibles besoins en rémunération (merci pôle emploi) me permettre de ne pas assécher notre trésorerie, j'ai commencé à préparer l'avenir. Histoire d'assurer le coup en cas de sécheresse (ou de besoin en eau) plus important. D'ailleurs puisqu'on en parle de cette réalité économique qui nous rattrape tous à un moment ou à un autre, si cet article vous a plu vous pouvez faire un don juste en dessous :) Merci d'avance, bisous #2 !
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